Il s'agit de l'artisan qui termine et accorde les claviers des pièces à musique. Encore un métier artisanal qui, avec celui de Restaurateur de boîtes et automates à musique ou autres ' machines parlantes ' du temps jadis, ne compte plus qu'un nombre restreint d'initiés. Le peigne d'une pièce à musique était, au début de sa fabrication, constitué d'une série de lames indépendantes fixées par une vis pour chaque lame sur un plot de laiton. Chacune accordée sur une note donnée. Ce peigne rudimentaire appelé par la suite ' clavier ', comportait initialement quelques lames seulement et ne pouvait par conséquent jouer que de petites mélodies ne comprenant que quelques notes.' Ensuite le clavier fut composé de groupes de 2, 3, 4 ou 5 lames pour parvenir enfin à des claviers de plus de 100 lames sur un seul bloc soudé au plot de bronze, de laiton, de plomb, d'étain ou de fonte de fer.